Urbanisation de l’Avenue Barbusse : Droit de réponse

Publié le par Mireille DUBOIS

L’opposition municipale de Plérin se saisit de l’enquête publique en cours sur l’urbanisation de la zone Aus de l’Avenue Barbusse (qui descend aux Rosaires) pour relancer la polémique sur le développement de la Ville de Plérin et son urbanisation.

En ce qui concerne le premier point, il me paraît nécessaire de rappeler ce qu’est une enquête publique. C’est la procédure la plus démocratique qui soit puisqu’elle permet aux citoyens de faire connaître leur opinion à un Commissaire-enquêteur. Celui-ci se charge de rendre un avis en toute indépendance, avis sur lequel les élus seront amenés à se prononcer en Conseil Municipal.

L’information concernant cette enquête publique a été faite en Conseil Municipal pour permettre l’information la plus large et elle a été largement relayée par la presse, garantissant les droits des riverains, principaux concernés. A eux de se manifester auprès du Commissaire-enquêteur et de faire valoir leur point de vue. Si leurs arguments sont sérieux, ils seront pris en compte par les élus en séance de Conseil Municipal lors de la prise de décision.

Dès lors pourquoi cette polémique par voie de presse ? Elle me paraît non seulement regrettable, mais également injustifiée. Notre majorité municipale a toujours refusé les procédures d’urbanisme technocratiques qui s’imposent à tous sans concertation, telles que les ZAC (Zone d’Aménagement Concerté…qui n’en a que le nom !) …., préférant le débat avec la population et la transparence dans la prise de décision en Conseil Municipal ! La méthode a fait ses preuves jusqu’à ce jour, n’en déplaise à Monsieur Kerdraon. Car comment expliquer autrement le succès de la Ville de Plérin ?  (Pour en savoir plus cliquez ici.)

Si l’urbanisation était une telle catastrophe, serions-nous en phase de croissance et autant sollicités par les uns et par les autres pour venir habiter à Plérin? D’ailleurs de quel droit M. Kerdraon se permet-il de parler de développement irréfléchi, lui qui avec son groupe de travail vient de refuser de voter les crédits d’une étude d’aménagement des Rosaires ? A une urbanisation soi-disant irréfléchie qu’il nous reproche, nous pouvons lui opposer un plan communal directeur que nous avons élaboré en 1990 qui nous sert encore à ce jour de fil directeur et nous l’invitons à consulter par exemple le plan de référence du Grand Légué, plan si performant que le Conseil Général le prend aujourd’hui à son compte ! Dois-je lui rappeler que c’est à partir de ce plan de référence que le Légué sur sa rive Plérinaise a été réaménagé avec le résultat que chacun peut voir, initiateur du Grand Légué et de la reconquête de la façade maritime de la baie de Saint-Brieuc ?

Pour la leçon d’architecture, je le renvoie aux différentes réalisations architecturales primées et labellisées, y compris dans le domaine du logement social et à la reconstruction-démolition au Légué lancée par les élus de Plérin dès 1997 !

Pour le plaisir de quelques formules à l’emporte-pièce, il se permet de critiquer l’urbanisation de Plérin, oubliant que la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) de 2000 nous fait obligation de construire 69 logements sociaux d’ici 2007. Alors c’est avec intérêt que nous écouterons ses suggestions ! A condition qu’il ne s’agisse pas d’une ZAC qui s’achève avec 20 ans de retard et une facture de 8 millions de Francs pour le budget communal comme celle qui nous a été léguée par nos prédécesseurs…

Pour notre part, nous poursuivrons l’urbanisation de Plérin dans la plus large concertation comme nous l’avons toujours fait, avec le souci de l’intérêt général.

 

 

 

Publié dans Ville de Plérin

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