Les 3 bonnes raisons de ne pas voter HOLLANDE....
Que savons-nous de Français Hollande? A-t-il le caractère nécessaire pour assumer la charge du pouvoir suprême? ce que nous en savons nous laisse dubitatifs. Ecoutez-le: si vous avez une impression de flou en le regardant et en l'écoutant, ce n'est pas votre télé ou votre radio qui est déréglée, c'est lui qui se complaît dans l'équivoque, dans une rhétorique alambiquée, pleine de tournures impersonnelles. Résultat : c'est lui qui a fait la campagne la plus longue, mais on n'en sait guère plus à la fin qu'au début. Son projet est trop imprécis pour faire impression. On voit bien comment il dépensera, mais pas où il économisera. Au total, ce qui est connu de François Hollande, c'est qu'il nous emmène vers l'inconnu.
Il entretient l'ambiguïté. C'est une tactique qui colle à sa psychologie. François Hollande a horreur de prendre des risques, c'est un homme qui déteste trancher, qui préfère laisser les situations se décanter d'elles-mêmes. C'est pourquoi il a laissé tant d'amertume et de frustrations au PS. De Fabius à Martine Aubry, les éléphants ne s'y sont pas trompés : ce sont eux qui portent les critiques les plus sévères contre lui. Son modèle (revendiqué), c'est Henri Queuille, président du Conseil sous la IVe République - et élu de Corrèze, comme lui -, qui, dans notre histoire, personnifie l'indécision. On lui doit ce mot célèbre : "Il n'est de problème qu'une absence de solution ne finisse par résoudre." Ça pourrait être la définition du hollandisme.
Est-ce que son inexpérience du pouvoir est aussi un handicap ? Forcément. Il n'a jamais été ministre (Mélenchon, oui) - même pas secrétaire d'État aux bacs à fleurs ! Il a l'habitude de répondre qu'il a été associé de près au pouvoir sous Lionel Jospin. C'est à double tranchant parce qu'on sait comment ça s'est terminé. Surtout, il dit que s'il n'a pas été ministre, c'est qu'il n'a pas voulu l'être. Il faut se demander pourquoi. Peut-être que c'est parce qu'il n'a jamais voulu s'exposer : un ministre se juge sur les dossiers qu'il traite, sur les réformes qu'il mène. Un chef de parti ne fait que des campagnes électorales. François Hollande en a conduit beaucoup. Il était donc bien préparé pour être candidat. Ça ne veut pas dire qu'il soit prêt pour être président.
Cet extrait d'un article de Hervé GATTEGNO dépeint une réalité qui nous laisse imaginer un avenir bien sombre pour la France si le candidat Hollande est élu. Un pays faible soumis à la conjoncture et aux aléas de la mondialisation.